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humanitaire

  • Many, retour au Cambodge (I)

    Many Yem a 24 ans. Cette jeune femme d"origine cambodgienne habite Rouen et est à l'origine d'une opération humanitaire en faveur d'orphelins à Phnom Pehn. Elle est partie là-bas, une première pour elle. Elle est partie avec ses parents, leur premier retour depuis leur fuite du pays, en 1983, victimes des khmers rouges et des vietnamiens. Rencontre à l'heure où le procès de Douch, le tortionnaire du macabrement fameux camp S 21, se tient dans les environs de la capitale.

     

    Many à l'âme d'une photographe. Cette jeune femme de 24 ans ne se sépare jamais de son petit appareil photo numérique dans son sac. Une jolie scène, quelque chose qui lui plaît... et hop... Many cliqueclaque. Pour se souvenir des belles choses. Many promène une sorte de naïveté légèrement désenchantée. Ce doit être permanent. L'humanitaire ? un rêve pour elle. Quelques mois dans une ONG en 2007 l'ont bien réveillée : "l'humanitaire ce n'est pas ce qu'on croit, c'est aussi beaucoup de business." Il n'empêche. Many a les idées arrêtées. Elle part à la fin du mois au Canada pour suivre une formation pour une autre Organisation Non Gouvernementale, AIPE, Aide Internationale pour l'Enfance. Et en début d'année, à son niveau, Many a elle même initié une opération humanitaire dont le succès a dépassé ses espérances.

    Many Yem 3.jpg

    Un matin, Many a mis une petite affichette sur sa fenêtre. Elle voulait venir en aide à des orphelins de Phnom Penh. Là encore, un rêve. Elle a toujours voulu faire quelque chose pour son pays d'origine, qu'elle ne connaissait pas. C'est sa voisine qui a réagi en premier. Pas pour lui dire de retirer l'affiche mais pour lui faire savoir qu'elle possédait un container et qu'elle le mettait à sa disposition. Quatre tonnes... Ce ne sont plus quelques crayons et cahiers qui vont suffire...

    Alors Many lance un appel, auprès des médias locaux notamment, sans y croire vraiment avoue-t-elle aujourd'hui. En quelques jours pourtant, c'est l'engouement. Un engouement qu'elle ne s'explique d'ailleurs toujours pas mais qui lui fait encore croire à la générosité des gens. Le container sera rempli et fin mars, il part du Havre pour rallier le Cambodge où il arrivera le 30 avril. L'association l'Eléphant Blanc s'occupe de la distribution. Des produits d'hygiène notamment, premier besoin pour les enfants là-bas... Many n'y assiste pas, elle est déjà repartie, mais elle vient de passer un mois sur place.

    Un mois incroyable. Car à vrai dire, Many voulait depuis longtemps revenir au Cambodge. Mais avec ses parents. Pas avant eux, pas avant de leur avoir donné les moyens d'y retourner, pas avant qu'ils ne revoient leur pays qu'ils ont quitté précipitamment en 1983 parce que la vie étaient devenue trop difficile et dangereuse.

    Car Many Yem n'est pas Many Yem.

     

    La suite, très vite.

     

  • L'air des lampions (la suite ! la suite !)

    Je suis actuellement aux obsèques de Michael Jackson au Staples Center à Los Angeles et, accessoirement, j'ai un emploi du temps très compliqué.

    Non. J'ai seulement un emploi du temps très compliqué.

    Ce blog est donc resté inactif quelques jours mais restez en ligne... Nous retrouvons jeudi Many Yem.

    Qui est Many Yem ? Si je vous dit Cambodge, humanitaire, Khmers rouges, retour au pays, orphelins, Douch, procès, camps, cela doit vous donner quelques idées. Une rencontre qui m'a marqué.

    Je vous donne rendez-vous demain.

    Nicolas

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