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Benjamin Castaldi, Jean-Luc Delarue, en vrai, en faux (I)

C'était il y a quelques mois : Anne, ma femme, avait interviewé Jean-Luc Delarue, avant les derniers développements cocaïnomanesques de l'animateur. Elle en avait retiré une curieuse impression. C'était il y a quelques semaines, j'avais rencontré Benjamin Castaldi pour une interview. J'en avais retiré une curieuse impression.  Du coup, pour Faces de Blog, Anne et moi avons  fait un petit texte sur cette rencontre, très courte au demeurant : vingt minutes, trente minutes à peine. Qui avions nous en face de nous?? J'ai mélangé les deux textes, voilà le résultat!

Jean-Luc Delarue (Anne) est en Times new Roman normal

 

Benjamin Castaldi (Nicolas) est en Times New Roman gras et italique

 

couvegala.jpgUn quart d’heure. J’ai un quart d’heure de retard. Pas grave, il n’est pas encore arrivé non plus. Chez Réservoir Prod, on m’accueille à bras ouverts, aux petits soins. On sort de son bureau pour voir la journaliste. « Vous allez faire un portrait radio de Jean-Luc ? Vous allez voir, il est vraiment super. » Pour son retard, on semble coutumier du fait. Visiblement, tout le monde adore le chef ici. Et le chef, c’est Jean-Luc Delarue.

  

Après un quart d’heure supplémentaire d’attente, enfin, il arrive. Blouson de cuir et casque de scooter à la main. Il renifle. Normal il fait froid. Sourire de gendre idéal comme sur la photo de Gala.

 

Poignée de main ferme et excuses polies. Il donne quelques ordres pour les émissions à venir et direction son bureau.

 


C’est une forme vêtue de cuir, assise sur canapé, tellement penchée en avant qu’on croit Fouquets.jpgqu’elle va se cogner la tête à la table du petit déjeuner. C’est vrai qu’il est tôt, à peine 15h.  Je fais comme si  je ne la voyais pas encore, intimidé par le lieu. Le Fouquets c’est classe. C’est vrai que, désormais, il  a un côté bling bling indélébile. Mais je suis intimidé. En entrant je suis passé quatre fois devant l’escalier qui mène au bar sans le voir.

Je monte au bar. Je demande où je peux trouver la personne que je cherche. on m’indique la forme. C’est bien lui.

 

 

Une salle de bal son bureau. Partagé en son milieu par une espèce d’œuvre d’art contemporaine à base de néons multicolores. Pas ma came. reservoir_prod.jpg

Aux murs, quelques photos de plateaux, Ca se discute, Toute une histoire, et de grandes feuilles blanches recouvertes d’idées d’émissions et à qui les vendre.

 

hotel-barriere2_1389287c.jpgBenjamin Castaldi tranche un peu avec le décor et les personnages qui le composent ce jour-là. Nous allons donc dénoter un peu tous les deux. Sourire, shake hands, asseyez-vous, non merci je ne veux pas de café. Benjamin C. tapote sur son téléphone portable, toujours aussi penché sur la table.

Quant il se relève je le vois avec ses yeux qu’on croit toujours à peine ouverts et sa peau presque tannée. Il a l‘air gentil et nous échangeons quelques phrases super banales. Benjamin Castaldi n’est pas là pour vendre Secret Story, La ferme Célébrité ou je ne sais plus quelle émission qui vous récon cilie avec le genre humain.

  

  

reserv1-regie.jpgIl avait un message à passer, celui d’un animateur capable d’être posé, qui s’inquiète d’abord de ses téléspectateurs, de ses témoins et de ses employés. Sauf qu’on a commencé par parler foot. Sa voix s’est éteinte et son débit s’est accéléré. Il ne me regardait pas, comme tourné vers l’intérieur de lui. Il a parlé de son fils qu’il idolâtre, d’art qui le passionne et puis on est passé à l’émission et il s’est excusé de parler aussi vite. M’a dit qu’il travaillait dessus avec un professionnel. Il a bu une gorgée de coca et m’a donné les audiences de Toute une histoire et les parts de marché. (photo : régie reservoir prod)


 simonesignoret.jpg

Il est là pour parler d’un livre sur sa grand-mère, Simone Signoret. Des photos intimes de l’époque dans la maison familiale mais mises en scène. Des photos parfois incroyables.

 

« Mais le drame c’est qu’il n’y a aucune photo personnelle, de Noël ou d’anniversaire. On ne prenait jamais de photo dans la famille ». Le texte est de Benjamin.  Il raconte, sur un mode perso, la vie de sa grand-mère  morte lorsqu’il avait 15 ans.

 la suite très vite

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